Une des prières de Taizé
Si souvent tu m’interroges « comment me réaliser ? »
Que ne puis-je poser ma main sur ton épaule et, avec toi, avancer sur le chemin.
Ensemble nous tourner vers Celui qui, connu ou inconnu, sans jamais s’imposer, paisiblement t’accompagne.
Le laisseras-tu déposer au creux de toi-même la fraîcheur d’une source ; ou rougirais-tu de toi au point de lui dire « je ne suis pas digne que tu m’accompagnes » ?
Ce qui fascine en Dieu, c’est son humilité. Il ne punit jamais, il ne tire pas sur la corde, ni ne blesse jamais la dignité humaine.Venant de nous, tout geste autoritaire défigure sa face et fait fuir.
Et le Christ, « pauvre et humble de cœur », lui ne force jamais la main de quiconque.
S’il s’imposait, je ne t’inviterais pas à le suivre.
Dans le silence du cœur, inlassablement, pour chacun il murmure une parole » n’aie pas peur je suis là ».