Les deux faces de la médaille
D’un côté, tout est ténèbres
C’est la marche funèbre
De tous les maux, de tous les vices
Qui dans le monde sévissent
L’orgueil est à la tête
L’impureté fait la fête
Les forts secrètent la violence
Qui opprime l’innocence
La solitude est le gouffre
Où tombe celui qui souffre
Le paria, le faible démuni
Que l’on voit toujours banni
Voila un côté de la médaille
Où la conscience s’encanaille
Par les décrets ajustables
Aux intérêts des notables.
Heureusement, il y a l’autre face
Celui de l’ère de la grâce
La, tout est beau. La, l’effort
De vouloir prier rend plus fort.
On prie pour être lui
Pour regarder autrui
Avec ses yeux avec son cœur
Pour aimer avec ferveur.
Pour faire avec lui du chemin
C’est tout ou rien
On l’appelle, on se donne
On l’imite, on pardonne
On s’accepte soi-même
Tel que Jésus nous aime
On se refait une humanité
De fragile humilité.